Des animaux sauvages
Les papillons
La Proserpine (Zerynthia rumina):
Ce petit papilionidé est visible dans la vallée du Bès, de Digne-les-Bains jusqu’aux clues de Barles, de Mars à Juillet.
La femelle de ce papillon a besoin obligatoirement d’une plante hôte spéciale, l’Aristoloche pistoloche, pour pondre ses œufs. Elle pond entre 100 et 200 œufs sur les feuilles de l’aristoloche, au mois de Mai. Les œufs éclosent au bout de deux semaines. La chenille se développe pendant une quarantaine de jours en passant par 5 stades différents, entre Mai et fin Juillet, et elle ne peut se nourrir que de l’aristoloche. On dit que la chenille de la proserpine est inféodée à l’aristoloche. La chrysalide, accroché sur la tige, va hiberner et passer l’hiver, pour libérer un beau papillon au printemps suivant.
Du fait de son régime alimentaire très restreint, l’aire de répartition de ce papillon est assez réduite et complétement liée à celle de l’aristoloche. On en retrouve dans l’ouest méditerranéen et dans les vallées ensoleillées et abritées des Hautes Alpes.
Papillon protégé en France par la Loi depuis 1993.
L’Isabelle (Actias isabellae):
Aussi communément appelé Bombyx Isabelle ou papillon vitrail, on le retrouve dans les Alpes, les Pyrénées orientales.
C’est l’un des plus grands papillons nocturnes d’europe, il peut atteindre jusqu’à 10 cm d’envergure !
Il existe chez ce papillon un dimorphisme sexuel qui se trouve au niveau de « la queue », c’est-à-dire le prolongement des ailes postérieures. Cette « queue » va être beaucoup plus importante chez le mâle.
La chenille est inféodée au Pin sylvestre, c’est pour cela que la femelle va pondre ses œufs sur le Pin sylvestre.